Acheter un bien en viager peut être perçu comme un investissement risqué et incertain, mais il offre également de nombreux avantages, notamment en matière de rentabilité et de diversification patrimoniale. Dans cet article, nous répondons aux principaux freins souvent associés à l’achat en viager et expliquons comment surmonter ces obstacles pour profiter pleinement de cette forme d’investissement immobilier.
Un des freins majeurs de l’achat en viager est l’incertitude liée à la durée de versement de la rente. Pourtant, avec une stratégie bien pensée, cet aléa peut être un atout.
En viager, l’acheteur verse généralement une somme initiale appelée « bouquet », ce qui permet de réduire la rente viagère mensuelle. Ce bouquet initial offre ainsi une certaine flexibilité, car il est calculé en fonction de la valeur estimée du bien et de l’espérance de vie du vendeur. Le bouquet est la somme versée comptant par l’acquéreur au vendeur le jour de la signature de l’acte authentique. Il est exonéré d’impôt sur la plus-value dans le cadre de la vente de la résidence principale ou si le vendeur le détient depuis plus de 30 ans.
L’achat d’un bien immobilier en viager, permet de se constituer un patrimoine immobilier sans recours à l’emprunt bancaire, à un prix réduit grâce à la décote d’occupation. Vous bénéficiez également d’une fiscalité avantageuse, vous échelonnez le prix dans le temps et vous investissez de manière éthique et responsable.
Les contrats de viager reposent principalement sur l’aléa, néanmoins en tant qu’expert viager, nous nous appuyons travaillons avec des outils dont le barème Daubry, offrant ainsi une estimation réaliste de la durée des paiements. En s’appuyant sur ces calculs, il est possible de mieux prévoir l’engagement financier nécessaire et de limiter les risques liés à la longévité du vendeur.
Acheter en viager peut sembler risqué, mais cette forme d’investissement propose des outils pour limiter les aléas financiers.
Le viager permet d’acquérir un bien avec une décote importante, notamment en achetant en viager occupé, une Décote d’Usage d’Habitation (DUH) est appliquée à la valeur vénale du bien, souvent de l’ordre de 30% à 40%. Cette décote permet d’augmenter la rentabilité de l’investissement, et ce, même si le vendeur a une espérance de vie longue. Dans certains cas, les rendements peuvent dépasser ceux des investissements locatifs traditionnels.
Il est important de noter que l’achat en viager peut être revendu, ce qui permet de récupérer une partie du capital investi si nécessaire. Ce marché spécifique attire des investisseurs en quête de placements à long terme, et il est possible de revendre le viager à tout moment, sous réserve d’accord avec le vendeur.
Les frais d’entretien peuvent constituer un frein pour certains acquéreurs. Toutefois, un bon contrat de viager peut minimiser ces coûts. Le vendeur qui reste dans le bien, devient locataire du bien et dans ce sens il est redevable des charges dites locatives (charges syndic, TEOM…) et d’entretenir le bien.
Dans le cas d’un viager occupé, le vendeur conserve l’usage du bien, ce qui réduit les charges pour l’acheteur, qui n’a pas à prendre en charge l’entretien quotidien. Une répartition des charges est mise en place entre le vendeur (l’occupant) et l’acheteur (le propriétaire), comme la taxe foncière, la TEOM ou les gros travaux.
Il est possible de rédiger le contrat de viager en précisant quelles charges incombent à l’acheteur et lesquelles restent à la charge du vendeur. Cette répartition contractuelle permet d’éviter les mauvaises surprises et de bien maîtriser les coûts d’entretien.
Pour certains, investir en viager peut paraître immoral, mais il est essentiel de comprendre qu’il s’agit d’un acte d’investissement social, étique et responsable. Vous permettez à des séniors de rester vivre chez eux, et de mieux vivre.
Le viager est une option de vente qui permet aux personnes âgées de percevoir un revenu complémentaire pour financer leur retraite. L’acheteur contribue ainsi indirectement au bien-être et à l’indépendance du vendeur, ce qui en fait une démarche solidaire.
Dans un contrat de viager, le vendeur et l’acheteur sont gagnants : l’un reçoit une rente qui l’aide à vivre sereinement, tandis que l’autre profite d’une acquisition immobilière avec décote. Cet aspect moral peut donner plus de sens à l’investissement en viager.
Un autre frein concerne la difficulté à revendre le bien en cas de besoin de liquidités. Pourtant, il existe des solutions pour optimiser la liquidité d’un investissement en viager.
Dans le cadre d’un viager libre, l’acheteur peut occuper le bien ou le louer, générant ainsi un revenu locatif. Ce type de viager offre donc une liquidité accrue car l’acheteur peut récupérer une partie de son investissement tout en percevant des loyers.
L’achat en viager peut également être revendu à un tiers. En fonction du contrat, l’acheteur initial peut ainsi récupérer son capital, ce qui lui permet de retrouver une certaine liquidité tout en répondant à un besoin de revente rapide.
Non, si le contrat est bien rédigé et les clauses bien définies. Le viager est un investissement sécurisé. En faisant appel a un Expert Viager.
Oui, il est possible de revendre un viager, à condition de respecter les clauses du contrat et d’obtenir l’accord du vendeur.
Quels sont les avantages fiscaux du viager ?
La rente viagère bénéficie d’un abattement fiscal entre 60% et 70% qui varie selon l’âge du sénior. Les prélèvement sociaux sont calculés sur le montant de la rente viagère après l’application de l’abattement fiscal approprié.
Le viager occupé permet au vendeur de rester dans le bien, tandis que le viager libre donne à l’acheteur le droit de l’occuper ou de le louer.
La rente est calculée en fonction de la valeur vénale du bien, du bouquet initial et de l’espérance de vie du vendeur.
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